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La première apparition des noisettes en Italie remonte aux années 1400, bien que la coriculture proprement dite n'ait commencé à se répandre qu'à la fin des années 1800. Actuellement, le Belpaese est le deuxième producteur mondial de noisettes, après la Turquie. La production est toutefois appelée à croître, sous l'effet d'une augmentation générale de la consommation. Environ 120 000 hectares sont consacrés à la culture de la noisette en Italie, principalement en Campanie, au Piémont et dans le Latium, dans la région de Viterbe.
La punaise asiatique est un insecte polyphage, capable de se nourrir aux dépens d'un large éventail d'espèces hôtes. Parmi celles-ci, la noisette est particulièrement attractive et, malgré la présence d'une coque qui protège la graine, la punaise peut facilement la pénétrer avec ses pièces buccales piqueuses-suceuses pour se nourrir, compromettant ainsi le développement normal. Dans les cas les plus graves, lorsque les populations deH. halys sont particulièrement élevées et que l'attaque est précoce, une perte totale de production peut se produire. En revanche, lorsque l'attaque est tardive, alors que les fruits sont déjà formés, les dégâts peuvent être plus limités mais ne sont pas négligeables.
La punaise effectue deux générations par an, qui se chevauchent souvent, causant des dégâts tout au long de la saison de production. Cela signifie que pour maximiser l'efficacité des mesures de défense, un suivi est indispensable. En interceptant la première génération, il est donc possible de stopper l'augmentation de la population du ravageur tout en limitant le développement de la seconde. Pour surveiller la présence de la punaise, on peut utiliser des pièges à phéromones placés en bordure des champs ou utiliser la technique du frapping. Cette dernière consiste à étendre un drap blanc sous les arbres, à secouer les branches et à compter les insectes qui y tombent. Cependant, ces techniques demandent beaucoup de travail et une présence constante sur le terrain, obligeant l'agriculteur à se rendre fréquemment sur les parcelles. Au prix d'une perte de temps considérable, ce suivi reste limité et pas toujours précis.
Afin d'aider les agriculteurs et les chaînes d'approvisionnement à surveiller le longicorne asiatique, xFarm Technologies a développé une nouvelle série de pièges intelligents pour la surveillance à distance de ce ravageur et d'autres. La solution en question (xTrap Stink), combine les dernières technologies IoT (Internet des objets), AI (Intelligence artificielle) et ML (Machine Learning) pour fournir une solution complète capable de surveiller la présence deH. halys par comptage automatique. Plus précisément, l'équipement se compose d'un atrium pour l'entrée de la punaise, d'un compartiment de confinement de masse et d'un capteur de passage. L'insecte entre dans l'atrium attiré par la phéromone, le capteur enregistre son passage et envoie les données àapp toutes les heures. Une fois à l'intérieur du compartiment, l'insecte reste piégé.
Les données de capture sont croisées avec des données environnementales et analysées par des algorithmes d'intelligence artificielle et d'apprentissage automatique. Ces analyses sont réalisées à l'aide de modèles de prévision spécifiques et fournissent à l'agriculteur non seulement un décompte en temps réel des captures, mais aussi une indication sur l'évolution de la population. En pratique, le siteapp envoie des alertes par message ou par e-mail, signalant la présence de l'insecte et fournissant des indications utiles pour prévenir les dommages en évaluant le moment opportun pour effectuer les traitements et contenir les populations de phytophages.
L'utilisation de ces pièges permet à l'agriculteur de contrôler automatiquement et à distance ce qui se passe dans ses champs, en obtenant des informations utiles pour la défense prévisionnelle, maximisant ainsi l'efficacité des interventions phytosanitaires. C'est ainsi que les consortiums, les chaînes d'approvisionnement et les organismes de contrôle peuvent également bénéficier de cette technologie. xFarm fournit à ces acteurs un outil moderne pour le contrôle à grande échelle des captures et, par conséquent, de la propagation des populations de ce phytophage sur le territoire. En effet, ces organismes pourront visualiser la localisation des foyers sur une carte numérique et prendre des décisions ciblées pour les contrôler de manière beaucoup plus opportune qu'avec les méthodes de suivi traditionnelles.
Tout cela se traduit par moins de déplacements, des traitements plus précis et une production saine et de qualité. Tels sont les atouts proposés par xFarm pour soutenir tous les acteurs de la filière cerise et les accompagner vers une agriculture plus durable.
Parmi les premières entreprises à avoir exploré le potentiel de cette solution figure Ferrero Hazelnut Company, la division noisettes du groupe Ferrero. En collaboration avec la CIA et l'université de Turin, les pièges à puces automatiques xTrap ont été testés au cours de la saison 2021. Plus précisément, 6 pièges ont été installés dans différentes zones du Piémont, où la présence de la punaise asiatique du noisetier était bien établie et causait de graves dommages à la production (Camino, San Giorgio, Chieri, Grugliasco, Bastia Mondovì et Asti). La première année d'expérimentation a donné des résultats si positifs qu'elle a suscité un intérêt pour une utilisation plus étendue en 2022. xFarm étendra le réseau de surveillance en installant davantage de pièges dans toute la région du Piémont dans le but de créer un réseau de surveillance numérique encore plus étendu.
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